Entretien avec David Demange

L’objectif du nouveau directeur est simple et peut se résumer en une phrase : « que chaque habitant du territoire intègre La Rodia dans sa vie quotidienne ». Ce qui passera par une coopération avec des structures locales pour « croiser et capter tous les publics, mais surtout des personnes d’horizons différents ». « Mon but n’est pas seulement de remettre à l’honneur un équipement mais bien d’amplifier son rayonnement vers l’extérieur auprès du monde associatif ou sportif, notamment via des actions culturelles par exemple afin de trouver des passerelles nouvelles », complète David Demange.

Côté jazz, la même ambition. Cette esthétique a « toute sa place » à La Rodia, confirme David Demange. Il constate une bonne dynamique sur le territoire avec la présence par exemple du conservatoire de Besançon ou encore la présence de l’école de musique le Carrefour d'Animation et d'Expression Musicales (CAEM) et souhaite à long terme nouer des liens avec toutes les structures / associations locales gravitant autour du jazz.

Interrogé sur la présence d’évènements mettant à l’honneur cette esthétique dans les prochains mois / années, les possibilités restent à ce jour nombreuses quant à la forme que pourrait prendre ceux-ci. « Nous sommes par exemple sensibles aux jeunes musicien·ne·s venu·e·s d’horizons différents venant avec une création originale qui croise les esthétiques, à l’image de ce que l’on peut entendre sur la scène jazz française et anglaise actuelle. », continue le nouveau directeur de La Rodia. « Je pense notamment à Emile Londonien, Léon Phal ou plus localement : au collectif Osmosis ainsi que Potlatch qui illustrent assez bien cette démarche ».

De façon plus factuelle, plusieurs événements jazz devraient être programmés en 2024 : un premier probablement au printemps et un second courant juin dans le cadre d’un cycle de conférence dédié aux musiques afro-américaines. Infos à suivre sur notre site.

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